Dessin et texte © C.Mackesy
- Quelle est la chose la plus courageuse que tu aies faite ? Demanda le petit garçon.
- Demander de l’aide. Répondit le cheval.
- Quand as-tu été le plus fort ? Demanda le petit garçon
- Quand j’ai accepté de montrer et partager ma faiblesse. Car demander de l’aide ne consiste pas à abandonner, mais bien au contraire de refuser de le faire. Répondit le cheval.
Cette parabole est issue d’un remarquable recueil - en dessins - de Charlie Mackesy : The boy, the mole, the fox and the horse. (le petit garçon, la taupe, le renard et le cheval)
Elle illustre – à tout le moins de mon point de vue – une différence majeure entre le courage et la bravoure. Le courage consistant bien souvent à surmonter ses propres craintes de fatigue, de honte, ou de principes , au profit de l’intérêt et du bien-être, là où la bravoure relève souvent du mépris ou du déni du danger, au profit de l’orgueil.
Demander de l’aide , lorsque cela s’avère plus judicieux ou pertinent que l’obstination à vouloir « réussir » tout seul, demande ainsi parfois davantage de courage …
La conscience de l’état mental dans lequel nous nous trouvons permet la lucidité d’adopter la posture la plus pertinente.
L'entraînement à la pleine conscience nous aide ainsi à discerner la subtile frontière entre le courage efficient et la bravoure de l'obstination, afin de faire un choix judicieux.