Ce proverbe avait été publié il y a quelques semaines par une internaute. Et j’ai trouvé la métaphore non seulement jolie mais très explicite.
En effet, comme pour la caverne de Platon, ce que nous « croyons qui existe » prend bien plus de place dans notre esprit que ce qui existe vraiment. Et nous consacrons alors bien davantage de temps et d’énergie à tenter de résoudre un effrayant problème imaginaire, qu’à apprendre à cohabiter avec un danger anodin …
Le « souci » du filtre de l’inquiétude et de la peur étant que plus le danger nous paraît grand, plus nous voulons réduire le risque à zéro, ce qui est impossible et nous amène à le voir plus grand encore … et de plus en plus grand au fur et à mesure …qu’il se réduit.
La pleine conscience est censée nous amener à la lucidité qui permet de "voir" ce qui est, sans basculer dans l'illusion qui consiste à inventer - pou exagérer - ce qui nous effraie.